Toutes les informations qui suivent sont issues du livret pédagogique associé au kit Bee'n Bzz édité par FNE PACA. Pour en savoir plus sur cette initiative, retrovez notre article ici.
Les abeilles, par leur action de pollinisation, contribuent à la survie de 85% des plantes à fleur dont 75% sont à la base de notre alimentation !
Les abeilles sont apparues il y a plus de 100 millions d’années, à l’ère des dinosaures. Ces insectes font partie du groupe des hyménoptères (même famille que guêpes et les fourmis ).
Il existe plus de 1 000 espèces en France, environ 2 000 en Europe et 25 000 dans le monde.
Toutes les abeilles sont initialement sauvages. Cependant, leur type varie en fonction de leur comportement, leur mode de nidification et leur alimentation.
On distingue deux grandes catégories : les abeilles sociales/domestiques et les abeilles solitaires.
Le monde des abeilles solitaires est très varié. Les plus petites mesurent seulement quelques millimètres et les plus grandes peuvent atteindre jusqu’à 2,5 cm.
On peut les regrouper en différentes catégories en fonction des nids qu’elles construisent.
On distingue :
- les abeilles fouisseuses qui creusent leurs nids dans le sol ;
- les abeilles maçonnes qui construisent leurs nids dans toutes sortes de trous (tiges, mur, rocher) ;
- les abeilles charpentières qui creusent des galeries dans du bois mort ;
- les abeilles tapissières qui confectionnent leur nid à partir d’éléments naturels ou sécrétés (ex: résine) dans des cavités existantes ;
- les abeilles coucou qui utilisent des nids déjà occupés.
Certaines établissent même leur nid dans des coquilles d’escargots, ou encore tapissent leur nid de
feuilles ou de pétales de fleurs. Leur vie d’adulte est assez courte. Au printemps les mâles sortent
en premier et fécondent la première femelle qu’ils trouvent. Les femelles se font féconder par plusieurs mâles ce qui leur permet de constituer une réserve de spermatozoïdes qu’elles stockeront dans leur spermathèque.
Elle construisent ensuite un nid pour elles et leur progéniture, où elles pourront pondre jusqu’à 20
oeufs.
Chaque oeuf est enfermé dans une cellule larvaire où est déposé du « pain d’abeille » (mélange de pollen et de miel).
L’oeuf mettra quelques jours à se développer en larve qui se nourrira de ce « pain d’abeille » avant de se transformer en cocon.
Durant la saison hivernale l’abeille restera à l’état de cocon et se transformera en abeille seulement
à l’arrivée des beaux jours pour recommencer un nouveau cycle et assurer la survie de sa progéniture.
L’abeille méllifère (Apis Mellifera) est la seule espèce à produire du miel, elle est donc domestiquée et élevée par les apiculteurs à ces fins dans des ruches.
Elle a un comportement social et vit donc en colonie pouvant aller jusqu’à 80 000 individus et organisée autour de la reine. Cette dernière joue un rôle indispensable au fonctionnement d’une ruche, elle vit environ 5 ans et passe sa vie à pondre jusqu’à 2 000 oeufs par jour.
On trouve également dans la ruche des mâles appelés « faux bourdons » dont le rôle est de féconder les nouvelles reines pour assurer la reproduction des abeilles. Le reste du temps ils ne sont pas essentiels au fonctionnement d’une ruche et représentent des bouches en plus à nourrir. Aussi, lorsque vient l’hiver,ils sont rejetés ou tués.
Toutes les autres abeilles sont des ouvrières, qui vivent quelques semaines et dont l'activité dans la ruche se décompose en plusieurs périodes
Elles passent toute leur jeunesse à différents travaux comme nettoyer les loges, nourrir les larves, produire de la cire… Plus tard, elles sortent de la ruche pour butiner les fleurs afin d’en récolter du pollen et le précieux nectar. En mélangeant ce dernier à leur salive, en le stockant dans les alvéoles et en faisant s’évaporer une partie de son eau, elles fabriquent le miel, afin de constituer des réserves de nourriture.
La ruche doit toujours être à une température de 34°, lorsqu’il fait trop chaud les ouvrières ventilent en battant des ailes, lorsqu’il fait trop froid l’hiver elles se rassemblent en
grappes autour de la reine et mangent leurs réserves de miel.
Les bourdons, contrairement aux idées reçues, ne sont pas les mâles des abeilles mais bien des espèces à part entière (la confusion vient du fait que les mâles de l’abeille domestique sont appellés «faux bourdons»).
On peut donc trouver des mâles et des femelles chez les bourdons. Leur comportement est assez similaire à celui de l’abeille méllifère : organisés en colonie autour d’une reine, ils nichent principalement dans des nids situés dans le sol ou les troncs d’arbres, mais ne produisent pas de réserves de miel pour l’hiver. En effet, les ouvrières meurent à l’arrivée de l’automne, seules les futures reines passent l’hiver inactives dans un tas de bois ou de pierres.
Elements issus du livret pédagogique Bee'n Bzz, édité par FNE PACA, et reproduits ici avec leur autorisation
Illustrations: Sophie Villeneuve - Raphaëlle Jacques_ Copyright FNE PACA